Ma découverte du crochet continue et voulant faire des choses plus grandes que de petits cœurs, je me suis dit : « pourquoi pas un bonnet ». Oui, mais comment faire.

J’ai cherché différents tutoriels de bonnet facile et dans mon intense quête, je suis tombée sur l’histoire de deux gars (oui, oui des messieurs) qui font des bonnets : les bonnets MyBoshi.

Intriguée, je me renseigne sur le sujet. Boshi signifie chapeau en japonais. Donc si la traduction littérale de cette « technique » donne Mon Chapeau, je suis en bonne voie. Je découvre l’histoire de deux allemands, Felix Rohland et Thomas Jaenisch, fanatiques de sports de plein air et de sports de glisse. Alors qu’ils donnent des cours dans une station japonaise, les soirs, pour s’occuper, ils apprennent à crocheter. Ils créent leur premier bonnet qui, en plus d’être un accessoire de mode, est fonctionnel et confortable !

C’est alors qu’en rentrant en Allemagne, ils exploitent le filon. Ils commercialisent leur idée de base ainsi que leur laine d’un panel de couleur à faire rougir un caméléon. Ensuite, c’est aux créateurs (vous & moi) de faire ce que vous voulez. Choix des couleurs, motifs, pompon ou sans, c’est vous qui voyez.

Pour ma part, je m’y suis essayée. J’ai commencé par acheter le guide de démarrage à 2,50€, deux pelotes de laine Mérinos (toutes douces et chaudes), un crochet 6mm et en plus j’ai eu des étiquettes MyBoshi thermo-collante en cadeau.

Par contre, j’ai voulu commencer par un bonnet long qui tombe un peu en arrière. Je l’ai défait alors que j’arrivais sur la fin. Oui, la laine, même si elle est chaude et toute douce, reste encore rigide. Du coup, le tombé du bonnet n’était pas celui auquel j’avais pensé. J’ai donc fini par faire un bonnet court taille L (la taille M est vraiment petite).

Alors, si vous en avez entendu parler, n’hésitez pas. Et puis, si même des hommes peuvent le faire …