Après avoir fait l’état des lieux de la maison (snif), nous avons tout doucement fait route vers Saint-Denis, là où se situe l’aéroport. La voiture pleine à craquer nous longeons le bord de mer, histoire d’en profiter une dernière fois.
Nous nous arrêtons au Cap La Houssaye réputé pour être un bon spot pour l’observation de baleines. Nous n’avons malheureusement pas vu de baleines mais des pêcheurs et des plongeurs. La vue reste tout de même imprenable.
Nous arrivons donc à Saint-Denis (Sin-Dni) en créole. Nous fonçons à l’office du tourisme qui se situe dans la Maison Carrère, une case créole du XIXème siècle.
On remarque très rapidement que la ville compte de nombreuses cases typiques bien conservée et inscrites au titre de monument historique. Ci-dessous, c’est l’hôtel de ville. Plutôt classe !
Nous déambulons dans les rues, mangeons notre dernier sandwich bouchons-achard et flânons aux marchés et au Jardin de l’Etat. Puis juste avant de partir vers l’aéroport, nous nous dirigeons vers le Barachois qui signifie « petit port sommaire »
C’est le point le plus au nord de l’île. C’est aussi à partir de ce point que la ville s’est développée. Elle est ornée d’une dizaine de canons. Il s’agissait à l’origine d’un petit bassin où marchandises et voyageurs débarquent ou embarquent. Mais vous me direz à quoi servent les canons ?
En fait, ils avaient été installés pour prévenir de l’arrivée des anglais mais ils ont préférés arriver par l’ouest et sont arrivés à pieds à Saint-Denis par La Montagne. Bref, ils n’ont servis à rien !
Vue sur la route de la Corniche via le Barachois
Voici la statue de Roland Garros, aviateur français né à Saint-Denis de la Réunion et mort à Vouziers dans les Ardennes. Drôle de coïncidence ! Cet homme, en plus d’avoir un aéroport à son nom, des courts de tennis et certainement un milliers de rues à son nom, a été le premier homme à avoir fait la traversée aérienne de la Méditerranée, le 23 septembre 1913. Nous avons donc suivi de prêt le centenaire de cet exploit via les médias locaux. On devait bien rendre visite à cet homme parce que sans lui, on ne serait pas là !
Il a aussi inventé les tirs à travers les hélices d’avion de chasse qu’il utilise lors de la première guerre mondiale dans laquelle il s’est engagé de son propre grès où il y laissera la vie. Il avait seulement 29 ans.
On a commencé notre séjour avec des cascades et nous voilà que nous en voyons une (artificielle) à l’aéroport. Nous nous sommes pointés longtemps, très longtemps à l’avance ! Du coup, on a eu du temps pour l’observer cette cascade !